dimanche 27 février 2011

Le dimanche de la bible


Le Père Gérard Blais, de la communauté des Marianistes au Campus Notre-Dame-de-Foy, un passionné de la Bible, nous a permis de vivre une  « première » dans l’Église catholique, et ça, dans notre communauté de Saint-Augustin. Dans les communautés protestantes, à tous les ans, on prend le temps de rendre grâce pour la beauté et la richesse de cet héritage qu’est la Bible, la Parole de Dieu. Le Père Blais  nous a expliqué d’où venaient  les saintes Écritures.  Ces textes bibliques  nous ont été transmis en hébreu  pour l’Ancien Testament et en grec  pour le Nouveau Testament.  Ils ont été ensuite traduits en latin pendant plusieurs centaines d’années. Souvenez-vous, pour les aînés, de la messe en latin, des missels latin-français, des chants : ave Maria, salve Regina, Veni creator spiritus, etc…Avec le Concile Vatican ll, (1962-1965),  chaque pays peut désormais  célébrer l’eucharistie dans la langue du peuple pour que celui-ci ait accès à ce trésor qu’est la Parole de Dieu.

Après la messe, les brebis de Jésus, qui se familiarisent avec les Évangiles surtout, ont eu droit à une leçon particulière autour de la table des Livres saints.    Ces jeunes  étaient beaux à voir  avec leur intérêt visible et  leurs questions  au Père Blais.

Le Père Gérard Blais est directeur du Centre Biblique Har’el, organisme  qui fête ses 20 ans cette année et qui consiste à promouvoir la connaissance de la Bible en interprétant l’héritage chrétien à la lumière du judaïsme. Il organise des Caravanes, voyages organisés en Israël. Il publie des documents bibliques tels les Fiches sur le judaïsme, le christianisme et l’islamisme, les trois grandes religions qui reconnaissent le même et unique Dieu. Un bulletin gratuit paraît trois fois par an. Si cela vous intéresse, écrivez à: cbharel@cndf.qc.ca


 
 

vendredi 11 février 2011

La Saint-Valentin

Mais qui donc était Saint-Valentin? Il était, dit-on, un prêtre de religion catholique qui vécut à Rome au troisième siècle. En 268, l’empereur Claude II, qui craignait les pouvoirs des disciples de Jésus-Christ, fit arrêter Valentin. Celui-ci refusa de renier son Dieu et il fut emprisonné. De sa prison, il guérit la fille de son  geôlier qui était aveugle et convertit toute sa famille. Apprenant  ce miracle, l’empereur  fit décapiter Valentin le 14 février.  Deux siècles après la mort de Valentin, le pape Gélase 1 décida de célébrer, tous les 14 février, la fête de Saint-Valentin pour rivaliser avec la fête païenne de la Luperca, déesse  de la fécondité, qui avait lieu le lendemain.
 Une légende veut que, le jour de l’exécution de Valentin, la jeune miraculée lui  fit  parvenir un message de sympathie, d’où viendrait l’habitude de faire parvenir de tendres messages à cette date. Une autre légende raconte que la tradition de l’échange de mots doux viendrait plutôt du fait que lors de la fête païenne de Luperca, les jeunes filles déposaient leurs noms dans une urne et de jeunes hommes venaient ensuite piger, à tour de rôle, le nom de celle qui allait devenir leur amoureuse.



Quoi qu’il en soit, la Saint-Valentin est, dit-on, la fête des amoureux.  Mais  pourquoi  ne serait –elle pas aussi celle de tous ceux qui ont le bonheur d’aimer et d’être aimés. Redisons donc notre amour,  de vive voix ou par un billet doux, à notre amoureux (euse) bien sûr,  mais aussi  à grand-mère qui en est peut-être à ses quatre-vingts « je t’aime » et qui apprécie toujours, à notre grand ado qui a l’air de s’en foutre un peu,  mais gageons qu’il sera touché, à la petite sœur souvent dérangeante mais qu’on  n’échangerait pas pour tout l’or du monde. Quelle belle  occasion d’exprimer son amour.

jeudi 3 février 2011

Catéchèse biblique par le jeu et les symboles.

La catéchèse est une action qui relève de l’expérience vécue avec d’autres et qui favorise une rencontre avec Jésus. À Saint-Augustin, l’action s’appelle « Parcours biblique par le jeu et les symboles. »

À l’aide d'animateurs / d’animatrices de catéchèse, des jeunes du primaire et quelques adolescents s’initient en groupe à connaître Jésus et en faisant des expériences significatives qui font appel aux sens et au ressenti.

Des réactions de jeunes nous aident à saisir l’effet des enseignements sur leur cheminement de foi . En voici quelques unes :
Au sujet de la Femme Pécheresse, une fillette de 10 ans dit «  le monde n’est pas parfait parce que si tout était parfait ce serait ennuyant ». Un garçon de 8 ans avoue que « Pardonner ça fait du bien ,ça rend tout doux en dedans ».


Au sujet de la Visite de Bergers à la Crèche : un garçon de 6 ans déclare « Il faut prendre soins des autres pour faire plaisir à Jésus ». Une fillette de 6 ans dit « Il y a beaucoup de personnes riches qui ont un cœur pauvre, il faut beaucoup les aider elles aussi »


Les parcours bibliques se dispensent à chaque semestre auprès de plus de 150 jeunes, par 12 catéchètes et par les animatrices des Brebis de Jésus . Les parents et les familles transmettent aussi leurs valeurs de respect et d’amour.  Sans le savoir, ils aident leurs enfants à faire des pas dans l’éveil spirituel et religieux.


Noëlla Fiset
animatrice de catéchèse

Premier pardon

Le 18 décembre dernier, 40 jeunes de Saint-Augustin et 6 jeunes de la paroisse de Saint-François-de-Sales (Neuville) ont célébré leur premier pardon dans notre paroisse.

 À l’approche de Noël, il était bon de voir tous ces jeunes et leur famille réunis, prêts à rencontrer Jésus dans un coeur à cœur et récolter les fruits de sa miséricorde.

Une ambiance de recueillement toute particulière a marqué cette belle célébration présidée par l’abbé Michel Poitras. Chacun a semblé en repartir dans la joie et la paix, heureux de ce qu’il venait de vivre en communauté.

Lucie Cliche
animatrice de pastorale,
Responsable de la préparation sacramentelle.